Monday, October 31, 2011

Le Journal de la Philosophie : Mentir


Ici dans l'émission d'Adèle van Reeth, Les nouveaux chemins de la connaissance , c'est moi qui parle du mensonge pendant les dernières 10 minutes, dans le Journal de la Philosophie de François Noudelmann ! Ecoutez le podcast de m'émission en cliquant sur l'image dessus ou sur celle dessous ou sur le titre du message.








Lundi 31 octobre, dans l'émission Les nouveaux chemins de la connaissance le journal de la philosophie de François Noudelmann est consacré au mensonge.

Saturday, October 29, 2011

Chi ha paura della Terza Cultura?


Do not quote without permission. A shorter version of this article has been published in the Italian newspaper IL FATTO, on Friday, October 27th 2011



La scoperta di un gruppo di neuroni premotori nel cervello dei macachi può avere ripercussioni sulla comprensione dell’altruismo? Le risposte neurologiche a stimoli "esagerati", come un occhio grande il doppio di un occhio normale, possono spiegare la natura della nostra esperienza estetica, un effetto che si chiama Peak Shift e che esiste anche nei topi? Secondo John Brockman, che lanciava più di quindici anni fa il sito EDGE (www.edge.org) in nome della Terza Cultura, sì. Una sfida difficile, dato che le scienze sociali furono fondate all’inizio del ventesimo secolo in opposizione alle scienze naturali: antropologia, linguistica, sociologia prendevano il volo affermando che le leggi che governano le relazioni di parentela, l’organizzazione della sintassi e le gerarchie sociali nulla hanno a che fare con le leggi naturali della biologia e della psicologia umane.

Dice Brockmann: “Per terza cultura intendo l’attività di quegli scienziati che sanno dire cose nuove e interessanti sul mondo e su noi stessi”. Ossia quegli scienziati che non vedono un divario netto tra fatti – dominio della scienza, e interpretazioni – dominio delle humanities, ma che assemblano il sapere in modo nuovo, evitando la tentazioni riduzioniste. Da anni Brockman produce libri scritti da scienziati, artisti filosofi (tra i quali la sottoscritta!) che cercano di fare proprio così: dire cose nuove e interessanti, senza troppi pregiudizi, sul mondo e su noi stessi.

Ci prova Il Saggiatore a lanciare il dibattito in Italia con un volume collettivo, Terza cultura: idee per un futuro sostenibile, curato da Vittorio Lingiardi e Nicla Vassallo. Antropologi, linguisti, filosofi, giornalisti, tutti rigorosamente italiani, si cimentano con la questione dando un panorama incoraggiante anche per l’Italia di nuova apertura culturale. In qualche parola chiave: la terza cultura in Italia si imporrà grazie a Internet, un minore analfabetismo scientifico e una più grande apertura interdisciplinare e internazionale.

Ma il lettore, quando a pagina 150 ha visto ricorrere il nome di J.P. Snow un centinaio di volte, insieme a quello di Calvino e di Croce (maledetto!), comincia a provare una certa stanchezza…Dove sono le idee per un futuro sostenibile in questo elenco di lamentele sui mali italici? Qualche intervento si distingue per pragmatico ottimismo e suggerisce sul serio programmi di ricerca nuovi: per esempio, Cristina Bicchieri ci spiega come le norme sociali, tormentone di sociologi e filosofi morali, possano essere indagate empiricamente. Claudia Caffi ci accompagna in una passeggiata, dove retorica antica e linguistica contemporanea convivono felici e produttive. Il sacerdote Virginio Colmegna, in un bellissimo intervento, fa proposte concrete su come aumentare l’empatia nelle città e diminuire la percezione delle differenze e imparare a fidarsi degli altri.

A dir la verità, Brockman non aveva l’ambizione di discutere l’idea di J.P. Snow sulle due culture. Il divario culturale che la Terza Cultura doveva coprire, come mostra bene Slavoj Zizek nella polemica con Brockman: Cultural Studies vs. “Third Culture”, era quello tra una cultura scientifica sempre più specialistica e una deriva nelle humanities americane che va sotto il nome di cultural studies. E umanisti seri e scienziati seri si ritrovano da sempre alleati contro quei pastiches da parolai che hanno ammutolito la cultura umanistica e fatto affondare i dipartimenti di Humanities americani.

Friday, October 14, 2011

Séminaire d'épistémologie sociale 2011-2012 EHESS: La Réputation


Gloria Origgi

Séminaire EHESS - EPISTEMOLOGIE SOCIALE 2011-2012

Du 7 novembre 2011 au 13 février 2012

Tous les lundis de 15h à 17 h, 105 Bd. Raspail 75006, salle 11.

La Réputation

Toute interaction sociale comporte une dimension d’évaluation, de jugement réciproque, une perception de qui nous sommes que notre conduite donne à l’autre, la constitution d’une image de nous qui se construit dans les yeux des autres. Toute interaction sociale comporte ainsi un contrôle de la part du sujet de cette image qui se construit dans l’esprit de l’autre, une adaptation à la réaction des autres. Cette dimension évaluative de l’interaction sociale, cette génération d’opinions de l’un sur l’autre, est la réputation.

Dans ce séminaire, nous explorons la dimension épistémologique, sociale et morale de la réputation : comment utilisons-nous les réputations des autres et leurs évaluations pour extraire de l’information à leur sujet ? Est-ce que ces pratiques épistémiques de s’appuyer sur la réputation pour nos jugements, sont toujours légitimes? Comment se construit la réputation des personnes et des objets, quel est son rôle dans l’espace des interactions sociales et marchandes ? Comment les index et les rankings partagés par différentes institutions façonnent un monde de notations économiques, politiques, sociales et épistémiques? L’extraction de l’information à travers d’indices indirects de réputation est devenue l’une des questions les plus urgentes des sociétés à forte densité informationnelle. Quelles sont les pratiques cognitives, les normes sociales, la déférence aux autorités qui guident nos usages d’indices réputationnels dans le choix d’un produit, d’une information sur Internet, d’un médecin, ou d’un investissement économique?

Le séminaire aborde la question avec une méthode interdisciplinaire, en s’appuyant sur l’expertise des différents intervenants dans les domaines de la philosophie, de la sociologie, des sciences cognitives, de l’économie, de la morale et des relations internationales

Calendrier

Lundi 7 novembre 2011 :

Gloria Origgi : Eléments d’une théorie du signal. De Veblen à Bourdieu.

Textes :

Thorstein Veblen: Théorie de la classe des loisirs, Gallimard, Paris.

Diego Gambetta: “Signalling”, in P. Hedström, P. Bearman (eds) Oxford Handbook of Analytical Sociology, 2009.

Lundi 14 novembre 2011 :

Gloria Origgi : Dans le regard des autres. L’usage épistémique de la réputation.

Textes:

G. Origgi: “Un certain regard. Pour une épistémologie de la réputation”

G. Origgi: “Wine Epistemology. Reputation and Rating Systems in the World of Wine” in. B. Smith (ed) Questions of Taste, Oxford University Press.

Lundi 21 novembre 2011 :

Gloria Origgi : La construction de la réputation académique. Bons et mauvais usages des dispositifs d’évaluation de la recherche.

Textes:

M. Rossner, H. Van Hepps, E. Hill (2007) “Show me the Data”, in Journal of Cell Biology, 2007, vol. 179, n. 6

G. Origgi, J. Simon (2011) Scientific Publications 2.0., Special issue of Social Epistemology, 24 (3).

M. Lamont (2010) How Professors Think, Chicago University Press.

Lundi 28 novembre 2011 :

Dan Sperber (Institut Nicod et Université de Budapest): Moralité et réputation dans une perspective évolutionniste

Textes:

D. Sperber, N. Baumard: “Morality and Reputation: An Evolutionary and Cognitive Perspective”, Mind & Language, à paraître.

Lundi 5 décembre 2011 :

Gloria Origgi : A qui fait-on confiance ? La qualité des indices réputationnels dans l’extraction de l’information.

Textes :

D. Sperber, O. Mascaro, G. Origgi et al. (2010) “Epistemic Vigilance”, Mind & Language, vol. 25.

G. Origgi (à paraître 2012) “Epistemic injustice and Epistemic Trust” Social Epistemology.

Lundi 12 décembre 2011

Ariel Colonomos (CNRS – CERI – SciencesPo) : La réputation des Etats : le rôle des agences de notation dans la politique et l’économie internationales.

Textes :

Colonomos (2010) « Sovereign Ratings as Normative Predictions » in Governing the Future, http://www.interdisciplines.org/Governing-the-Future

Lundi 9 janvier 2012

Gloria Origgi : La réputation comme classification. Les taxonomies du Web.

Textes :

G. Origgi (à paraître) Designing Wisdom Through The Web : Reputation and the Passion of Ranking, in H. Landermore, J. Elster (eds) Collective Wisdom, Cambridge University Press.

J. Simon, G. Origgi (2010) « Is Reputation a Form of Classification ? » Proceedings of the ISKO Conference, Rome, 13 février 2010.

Lundi 16 janvier 2012

Jon Elster (Collège de France et Columbia University, NY) : Reputation and Character

Textes :

J. Elster (2007) « Reputation and Character » présenté au Workshop sur la Réputation, Fondazione Olivetti, Rome, avril 2007.

Lundi 23 janvier 2012

Gianluca Manzo (CNRS – GEMASS – Sorbonne) : Syrènes et raisins dans l’émergence des hiérarchies de status.

Textes :

R. Gould (2002) « The Origins of Status Hierarchies. A Formal Theory and an Empirical Test » American Journal of Sociology, 107 (5).

Lundi 30 janvier 2012

Barbara Carnevali (IEA – Paris) Philosophie du prestige.

Textes :

B. Carnevali (2010) « Snobbery. A Passion of Nobility », in L. Ballerini et al. (eds) Navigatio Vitae, New York, Agincourt Press.

B. Carnevali (2008) « Proust. Philosophie du prestige » in M. Carbone, B. Sparvoli Proust et la philosophie aujourd’hui, ETS, Pise.

Lundi 6 février 2012

Pierre-Michel Menger (EHESS-CESPRA) : Talent et réputation

Textes :

P.M. Menger Portrait de l’artiste en travailleur, Seuil, La République des idées.

Lundi 13 février 2012

Gloria Origgi : Une mauvaise réputation : relations de confiance déviantes et réseaux réputationnels anti-méritocratiques.

Textes :

D. Gambetta, G. Origgi (2011) « The LL-Game, or the curious préférence for low quality outcomes », Politics, Economics and Philosophy, à paraître.

D. Gambetta (2009) Codes of the Underworld, Princeton University Press

Thursday, October 13, 2011

Eccessi di zelo


Pubblicato su Saturno. Il Fatto, il 30 settembre 2011. Tutti i diritti riservati.

Je suis excessive” cantava Carla Bruni, prima signora di Francia, “c’est que l’existence, sans un peu d’extrême, est inacceptable”. Eppure, gli eccessi dopo un po’ danno la nausea, il sovrappeso e un lieve senso di malessere morale. Ma è sufficiente per condannarli in massa? Siamo sicuri delle nostre intuizioni morali sull’eccesso? Una campagna pubblicitaria di mutande e reggiseni destinata alle ragazzine a partire dai 10 anni, “Boobs and Bloomers”, scatena la bufera mediatica, e viene segnalata al Giurì per la pubblicità che probabilmente ne deciderà il ritiro. Ma guardare ragazzine in mutande non è un crimine, né la strada maestra per diventare pedofilo, né quelle ragazzine saranno destinate più di altre a divenire delle Ruby in miniatura. Sappiamo tristemente che la pedofilia è molto più diffusa laddove le foto delle bambine nude non sono affisse da nessuna parte, anzi: i casi più comuni di pedofilia si consumano all’interno delle sacre famiglie che magari la domenica si recano insieme alla Messa. Ciò che c’è di molto più lurido in quelle pubblicità del loro presunto incitamento alla prostituzione infantile, non è che i bambini siano usati per la pubblicità, ma che la pubblicità sia usata per i bambini, ossia, che i bambini siano indotti a comprare scemenze, dai giocattoli, alle merendine, alle mutande con le stesse tecniche di persuasione che si usano per gli adulti. Non è forse questo più grave dello scandalo di provare piacere a guardare ragazzine in mutande, lo stesso piacere che proviamo a guardare i putti nudi scolpiti nelle fontane di mezza Italia? O dovremmo censurare anche quelli?

Sulle pagine del settimanale femminile“A”, Mario Giordano si dispera per i destini della giovane ragazza trovata morta a Roma, dopo una performance mal riuscita di sesso estremo. Una morte un po’ imbarazzante, è innegabile. Ma che c’è di male nella ricerca di quel piacere? E perché dovremmo dare ragioni legittime per il desiderio di provare quelle esperienze? Il desiderio per la propria moglie o il proprio marito in pigiama e in un letto consacrato è più legittimo? Come dice giustamente il filosofo Ruwen Ogien (autore di Pensare la pornografia, ISBN Edizioni, 2005; e del più recente L’influence de l’odeur des croissants chauds sur la bonté humaine, Grasset, 2011) ci sono infinite ragioni per decidere di dare piacere sessuale agli altri: emotive, economiche, morali…ma in una società veramente libera sessualmente non c’è nessun bisogno di metterle in gerarchia, e dire che una ragione sia più legittima di un’altra.

Il problema dello zelo moralista e paternalista che spesso anima le discussioni sull’eccesso sessuale è spesso dovuto all’analfabestismo in materia di molta umanità, e all’imbarazzo che si prova a gestire le nostre reazioni e quelle degli altri davanti a cosiddetti “piaceri proibiti”. Che proibiti, poi, non sono sempre stati, come mostra bene la traduzione italiana a cura di Genevienne Pecunia, di un classico della letteratura erotica indiana, il Kuttanimata o Manuale della perfetta cortigiana, appena uscito dalle Edizioni Cairo. Una vera e propria lezione di bon ton sessuale ad uso di quelle donne libere ed educate che furono le cortigiane del VII secolo d.C. in India. Come fare l’amore, come dare piacere, come ricevere in cambio quello che ci interessa, come gestire il desiderio. Il racconto si svolge a Varanasi, città sacra e capitale dell’erotismo. La vecchia cortigiana Vikarala spiega alla giovane Malati le tecniche di seduzione più sofisticate. Allora impariamo che l’uomo va adulato, che non bisogna mostrarsi troppo esperte a letto, perché bisogna fare credere all’amante di avere imparato le migliori tecniche da lui. Il contegno è essenziale per la cortigiana, e il desiderio dev’essere mimato come se fosse vero. La cortigiana finge di essere innamorata, anche se nella sua deontologia non deve mai innamorarsi davvero, non parla mai di denaro, benché siano le ricchezze del suo cliente che la motivano…

Insomma, la cortigiana padroneggia l’eccesso. L’eccesso ci nausea quando è privo di controllo, come l’automobile di Formula 1 che si schianta sul circuito. Ma la gestione del piacere, che passa dall’educazione ad esso, non è eccessiva di per sé.

L’Italia dei bunga bunga, uno dei paesi in realtà più bigotti di Europa, più che a controllare gli eccessi, dovrebbe forse imparare a gestire con più grazia e meno volgarità i propri piaceri. La sfilata di escort analfabete che ogni giorno appare sui nostri giornali, e di uomini così volgari e incapaci di piacere da dover insultare le donne, trattarle da merce da quattro soldi, è uno spettacolo di pornografica bruttezza, ben lontano dalla gioia erotica di uno scambio di piacere, quali che siano le ragioni che ci hanno coinvolti in questo scambio.